Je dépose des larmes, danse pour le rien s'approchant,
la seconde terrible où tu me fuis brutalement.
Je traine, m'enfonce et oublie le gout de la terre.
La sciure de bois et la folie m'entraine.
Je bois, respire et me perds dans l'ère du non-sens.
Une nuit d'oubli et d'enfer, la pluie violente me réveille.
Le rouge se porte à merveille en reflet sur ta peau.
Et j'expire le sang du sacré, un râle s'est levé.
Et je goûte l'amertume des rêves portés trop loin.
Une seconde éthérée, le vautour s'est envolé.
L'oiseau de son nid est tombé sur un félin,
impitoyable chat noir et gris. Et des affres griffues.
Pleure et hurle dans le vide absolu.
Ce ne sera pas encore assez.
rediffusion d'un texte anciennement publié sur le blog "abstractions". |