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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 12:37


photo cavalier, jumping internationnal de maubeuge- image photo en noir et blanc

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 00:40

 




dessin effectué directement au pinceau,
rediffusion d'un dessin anciennement publié sur le blog "quelques traits"

 

 

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 17:24



Allez donc faire une petite visite à mon ami Baptiste, écriveur de maux.

Je vous recommande tout particulièrement la lecture de son dernier texte :

une pure merveille !

Longueurs

Profitez-en pour lire les autres.

Et laissez quelques coms, ça fait toujours plaisir !

 


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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 16:46



Je dépose des larmes, danse pour le rien s'approchant,

la seconde terrible où tu me fuis brutalement.

Je traine, m'enfonce et oublie le gout de la terre.

La sciure de bois et la folie m'entraine.

Je bois, respire et me perds dans l'ère du non-sens.

Une nuit d'oubli et d'enfer, la pluie violente me réveille.

Le rouge se porte à merveille en reflet sur ta peau.

Et j'expire le sang du sacré, un râle s'est levé.

Et je goûte l'amertume des rêves portés trop loin.

Une seconde éthérée, le vautour s'est envolé.

L'oiseau de son nid est tombé sur un félin,

impitoyable chat noir et gris. Et des affres griffues.

Pleure et hurle dans le vide absolu.

Ce ne sera pas encore assez.










rediffusion d'un texte anciennement publié sur le blog "abstractions".
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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 17:51



Je suis fatiguée !



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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 22:17


escalier montant- citadelle de montreuil sur mer

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 02:44

 

Permettez juste une fois que je crache et hurle sans discernement aucun. Vous me pardonnerez j'espère cet élan de colère et de tristesse légitime. Que je pleure sur moi à me pisser dessus. Que je me traine dans la boue à vous en éclabousser. Que je vomisse du sang noir et de la glaire. La chiasse et la chienlit fidèles amies de vos envies. Et les putains dévoyées de vos enfoirés de coeurs morts, absents, abscons à vous rouer de coups. Stupides et bornés, aveugles et aveuglés. Et les petits dieux de pacotilles beuglent avec les porcs. Reculant devant la lumière, tamisant le charbon et vous l'offrant pour de la poussière d'étoiles. Tandis que la truie, panse ouverte trainant sur le sol, se gave de vos cadavres encore chauds. Tandis que la gangrène menace et que les vers grouillants laissent leur empreinte nauséabonde marcher seule vers la sortie de secours afin de l'obstruer de leur monstruosité. La nausée au bord des lèvres, le fiel, la mort et l'amant. Les chiens de ma chienne se lèchant les plaies à s'user jusqu'aux os. Puis se rongeant les pattes jusqu'au moignon. J'expectore, ma peine, ma honte et mes blessures. Vauriens tremblants et miséreux, les yeux couverts de merde souillant de vos miasmes les baisers les plus beaux et les plus purs. L'amour et la beauté foulés aux pieds de la stupidité et de l'ignorance barbare. Les mots n'y suffisent pas. A tous les salopards et à toutes les salopes. A vous. A moi. A la putain dans mon lit, la plus belle de toutes les vierges ! A la garce qui t'embrasse. A la chienne qui te mord. Aux haines rouillées érodées jusqu'à la casse de vos chaines. Aux poids morts. La queue des grands singes n'est-elle qu'une invention du comte pour apeurer les petites filles timorées ? Histoire de cacher derrière une bonne poilade que la témérité s'est envolée par delà les nuages noirs de l'iniquité. Evanouï, blême devant la livrée. Et la pendaison. Une foule ivre d'arrogance. Des cris. Une corde. Des applaudissements. Une trappe s'ouvre. Une nuque se brise. Le cauchemar est terminé. Je peux continuer de pleurer, l'affirmer haut et fort, tout en ayant le courage de te regarder dans les yeux !


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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 00:12

 

Ainsi donc le roi m'a répondu.


Vous voudrez bien me pardonner, j'espère, de ne pas vous avoir rendu l'honneur plus tôt. Mais j'ai préféré attendre d'être dans les meilleures dispositions afin de pouvoir vous offrir une réponse convenable. Ou pour tout le moins dans laquelle j'aurais tenté de faire au mieux, plutôt que quelque mot jeté à la va-vite, bafouillé, craché sur la toile sans même songer que je m'adresse à votre grandeur.


Mais je suis Aga, les trois petit point et l'Indéfini, aussi... Entre autres. Et en tant que telle anonyme schizophrène, je pourrais aussi bien vous porter aux nues que vous pousser dans la fosse aux charognards, où vous vous retrouverez, plus tôt que prévu, de l'autre côté. Mais quel est-il ? Et le juste milieu n'existe t'il pas ?


Mais ainsi, au moins, après que votre chair aurait été déchiquetée et ensanglantée, je vous aurais épargné, de par ma grâce, l'infâmie de la pourriture des simples sujets. Vos os disparus dans le ventre des hyènes, dont je suis, peut-être la reine, qui sait ?...


Mais vous êtes le roi des blogs, puisque tel est votre bon plaisir. Pourquoi pas, oui, après tout. J'aime les rois.


Et je reste modeste et anonyme. Tout ceci est absolument parfait. Tant il est vrai que les ombres sont mon royaume et qu'il n'est nulle autre endroit où il soit si aisé de se mouvoir librement. Et puis, Ça ne meurt pas, une ombre. Ça ne pourrit pas. Cela reste juste une ombre, fidèle à elle-même, pour l'éternité.


Et ainsi, un soir, la hyène dont vous aurez été le repas à son tour trépassera. Elle vous emportera. Vous me rejoindrez et ne serez plus alors qu'un simple mouvement de la nuit dans l'immensité de mon noir profond.



 

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 16:36

Il y a bien longtemps, dans un monde à la frontière de l'imaginaire et du réel, poussait une large et étrange forêt. De ses arbres majestueux tombaient de multiples lianes pleines de vies.


Un peu perdue dans ce monde si vaste, errait une petite, toute petite, minuscule poupée. Par quel hasard, par quelle magie s'était-elle retrouvé là ? Elle l'ignorait. Mais pendant longtemps, elle se sentit étrangère dans cet endroit. La végétation était trop immense, les branches trop hautes. Et sa voix trop fluette se perdait dans les airs.


Puis, doucement, la poupée commençait à trouver ses marques. Elle n'était plus si invisible. Prenant connaissance des lieux, elle avait appris à voir, à reconnaitre, que là se trouvait une prise, ici une autre. Peut-être avait-elle grandi ? Elle était plus à l'aise, et parvenait mieux à se mouvoir. S'étant enfin apprivoisée, elle commençait à jouer avec les écureuils, puis les ombres et enfin, les loups.


Et justement, un jour, la voici partie dans un jeu. Cachée dans les fourrés, puis dans les hautes herbes elle saute au cou de La Louve. La plus belle, la plus grande qu'elle ait jamais vu sur ces terres. La plus douce, aussi. Elle se glisse entre ses pattes, lui grimpe sur le dos, la chahutte. Tombe. Se relève. Lui cours après. Lui tire les moustaches, les oreilles. Prend au passage, quelques coups de crocs de l'animal agacé. Mais la poupée se comporte comme un jeune chiot inconscient et continue. Elle s'amuse trop. Accrochée à son pelage, les voici parties dans une folle cavalcade, traversant ruisseau et petit bois. Et pour finir, après quelques roulés-boulés, s'arrêtent au milieu d'une clairière, haletantes. La partie est finie. Louve devenue mère d'adoption observe la poupée de son regard indulgent. Et cette dernière ira fréquemment se mettre à l'abri entre ses pattes lorsque les tempêtes lui feront peur. La louve ne sera jamais loin. Même dans l'absence.


Mais la poupée s'était perdue. Elle s'était déjà bien éloignée de son point de départ. Mais surtout, ne savait pas s'arrêter et était encore toute énervée par le jeu, quand un géant passait tout près. Il la regarda juste un instant. Les paroles qu'il prononça semblèrent une merveilleuse invitation à s'amuser. Elle ne pû résister au plaisir de le poursuivre de ses agacements, grimpant jusque sur son ventre... Et ça marchait ! Au delà de ce qu'elle aurait pensé. Jamais elle n'aurait imaginé qu'une si grosse bête puisse être à ce point chatouilleuse. Bon sang, ce que cela pouvait être drôle !...


Jusqu'à ce qu'il parvienne à attraper entre ses doigts cette petite chose gesticulante. Il la regarde, l'observe, s'amuse de la voir s'agiter dans le vent. Comment une si minuscule poupée peut-elle être aussi remuante ? Il aurait pû la déposer sur le sol et d'un pas disparaitre, mais choisit de la placer dans une poche, située juste sur son coeur. Et il faut admettre que la poupée s'y trouve bien. De là haut, elle se sent portée, plus grande. Plus forte aussi, puisque rien ne l'atteint plus. La forêt ne lui parait plus si imposante. Elle se sent à sa place, même si chaque pas du géant l'éloigne un peu plus de sa terre d'origine. Grisée par l'altitude elle ne s'en préoccupe pas. Et puis, elle aime grimper jusque sur son épaule, faire des plaisanteries à son oreille. Il en rit. Elle adore ça. Tout parait tellement plus facile. Ses capacités sont comme décuplées... Pourquoi ?


Mais les géants ne sentent pas leurs forces. Et lorsqu'il s'amusait à son tour, il ne faisait pas toujours attention. C'était drôle, après tout, de, soufflant dessus, la voir s'envoler et attérir dans les herbes. Ou bien de la faire tomber à la renverse d'une simple pichenette. En retour, elle le bombardait de coups de poings et de pieds aussi légers que la plume... Pour aussitôt remonter s'installer au creux de son cou. Alors comment ne pas en rire ?


Mais un jour vint, où le géant sorti de la forêt, en y laissant la petite poupée. Celle-ci pleurait longtemps. Le territoire lui semblait à nouveau si sombre et puis, elle était perdue, ne reconnaissait rien et ignorait comment remonter vers la lumière. Les lucioles qui l'entouraient ne parvenaient ni à la consoler, ni à la porter. Elle errait. Longtemps. Parfois, le géant faisait une apparition, posant un regard, puis repartait.


La poupée aurait bien aimé que juste une fois il oublie l'heure et s'endorme sur le sol. Elle en aurait profité pour se blottir dans son cou. Et il l'aurait trouvé, installée là, à son réveil. Ayant appris à maîtriser ses gestes, un peu, il l'aurait déposé doucement sur sa main. Tous deux se seraient regardés en silence un long moment et se seraient compris.


Mais, évidemment, la poupée ne saurait se retenir bien longtemps de rire et de chahuter. Le géant de la bousculer.


Pourraient-ils, faisant cela, simplement se tenir par la main et regarder l'horizon ?


Ou non, mieux, tous deux assis. Le géant sur le sol. La poupée sur son épaule. Faire simplement face à l'immensité.


Elle aimerait.



 

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 08:44

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