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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 02:44

 

Permettez juste une fois que je crache et hurle sans discernement aucun. Vous me pardonnerez j'espère cet élan de colère et de tristesse légitime. Que je pleure sur moi à me pisser dessus. Que je me traine dans la boue à vous en éclabousser. Que je vomisse du sang noir et de la glaire. La chiasse et la chienlit fidèles amies de vos envies. Et les putains dévoyées de vos enfoirés de coeurs morts, absents, abscons à vous rouer de coups. Stupides et bornés, aveugles et aveuglés. Et les petits dieux de pacotilles beuglent avec les porcs. Reculant devant la lumière, tamisant le charbon et vous l'offrant pour de la poussière d'étoiles. Tandis que la truie, panse ouverte trainant sur le sol, se gave de vos cadavres encore chauds. Tandis que la gangrène menace et que les vers grouillants laissent leur empreinte nauséabonde marcher seule vers la sortie de secours afin de l'obstruer de leur monstruosité. La nausée au bord des lèvres, le fiel, la mort et l'amant. Les chiens de ma chienne se lèchant les plaies à s'user jusqu'aux os. Puis se rongeant les pattes jusqu'au moignon. J'expectore, ma peine, ma honte et mes blessures. Vauriens tremblants et miséreux, les yeux couverts de merde souillant de vos miasmes les baisers les plus beaux et les plus purs. L'amour et la beauté foulés aux pieds de la stupidité et de l'ignorance barbare. Les mots n'y suffisent pas. A tous les salopards et à toutes les salopes. A vous. A moi. A la putain dans mon lit, la plus belle de toutes les vierges ! A la garce qui t'embrasse. A la chienne qui te mord. Aux haines rouillées érodées jusqu'à la casse de vos chaines. Aux poids morts. La queue des grands singes n'est-elle qu'une invention du comte pour apeurer les petites filles timorées ? Histoire de cacher derrière une bonne poilade que la témérité s'est envolée par delà les nuages noirs de l'iniquité. Evanouï, blême devant la livrée. Et la pendaison. Une foule ivre d'arrogance. Des cris. Une corde. Des applaudissements. Une trappe s'ouvre. Une nuque se brise. Le cauchemar est terminé. Je peux continuer de pleurer, l'affirmer haut et fort, tout en ayant le courage de te regarder dans les yeux !


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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 16:36

Il y a bien longtemps, dans un monde à la frontière de l'imaginaire et du réel, poussait une large et étrange forêt. De ses arbres majestueux tombaient de multiples lianes pleines de vies.


Un peu perdue dans ce monde si vaste, errait une petite, toute petite, minuscule poupée. Par quel hasard, par quelle magie s'était-elle retrouvé là ? Elle l'ignorait. Mais pendant longtemps, elle se sentit étrangère dans cet endroit. La végétation était trop immense, les branches trop hautes. Et sa voix trop fluette se perdait dans les airs.


Puis, doucement, la poupée commençait à trouver ses marques. Elle n'était plus si invisible. Prenant connaissance des lieux, elle avait appris à voir, à reconnaitre, que là se trouvait une prise, ici une autre. Peut-être avait-elle grandi ? Elle était plus à l'aise, et parvenait mieux à se mouvoir. S'étant enfin apprivoisée, elle commençait à jouer avec les écureuils, puis les ombres et enfin, les loups.


Et justement, un jour, la voici partie dans un jeu. Cachée dans les fourrés, puis dans les hautes herbes elle saute au cou de La Louve. La plus belle, la plus grande qu'elle ait jamais vu sur ces terres. La plus douce, aussi. Elle se glisse entre ses pattes, lui grimpe sur le dos, la chahutte. Tombe. Se relève. Lui cours après. Lui tire les moustaches, les oreilles. Prend au passage, quelques coups de crocs de l'animal agacé. Mais la poupée se comporte comme un jeune chiot inconscient et continue. Elle s'amuse trop. Accrochée à son pelage, les voici parties dans une folle cavalcade, traversant ruisseau et petit bois. Et pour finir, après quelques roulés-boulés, s'arrêtent au milieu d'une clairière, haletantes. La partie est finie. Louve devenue mère d'adoption observe la poupée de son regard indulgent. Et cette dernière ira fréquemment se mettre à l'abri entre ses pattes lorsque les tempêtes lui feront peur. La louve ne sera jamais loin. Même dans l'absence.


Mais la poupée s'était perdue. Elle s'était déjà bien éloignée de son point de départ. Mais surtout, ne savait pas s'arrêter et était encore toute énervée par le jeu, quand un géant passait tout près. Il la regarda juste un instant. Les paroles qu'il prononça semblèrent une merveilleuse invitation à s'amuser. Elle ne pû résister au plaisir de le poursuivre de ses agacements, grimpant jusque sur son ventre... Et ça marchait ! Au delà de ce qu'elle aurait pensé. Jamais elle n'aurait imaginé qu'une si grosse bête puisse être à ce point chatouilleuse. Bon sang, ce que cela pouvait être drôle !...


Jusqu'à ce qu'il parvienne à attraper entre ses doigts cette petite chose gesticulante. Il la regarde, l'observe, s'amuse de la voir s'agiter dans le vent. Comment une si minuscule poupée peut-elle être aussi remuante ? Il aurait pû la déposer sur le sol et d'un pas disparaitre, mais choisit de la placer dans une poche, située juste sur son coeur. Et il faut admettre que la poupée s'y trouve bien. De là haut, elle se sent portée, plus grande. Plus forte aussi, puisque rien ne l'atteint plus. La forêt ne lui parait plus si imposante. Elle se sent à sa place, même si chaque pas du géant l'éloigne un peu plus de sa terre d'origine. Grisée par l'altitude elle ne s'en préoccupe pas. Et puis, elle aime grimper jusque sur son épaule, faire des plaisanteries à son oreille. Il en rit. Elle adore ça. Tout parait tellement plus facile. Ses capacités sont comme décuplées... Pourquoi ?


Mais les géants ne sentent pas leurs forces. Et lorsqu'il s'amusait à son tour, il ne faisait pas toujours attention. C'était drôle, après tout, de, soufflant dessus, la voir s'envoler et attérir dans les herbes. Ou bien de la faire tomber à la renverse d'une simple pichenette. En retour, elle le bombardait de coups de poings et de pieds aussi légers que la plume... Pour aussitôt remonter s'installer au creux de son cou. Alors comment ne pas en rire ?


Mais un jour vint, où le géant sorti de la forêt, en y laissant la petite poupée. Celle-ci pleurait longtemps. Le territoire lui semblait à nouveau si sombre et puis, elle était perdue, ne reconnaissait rien et ignorait comment remonter vers la lumière. Les lucioles qui l'entouraient ne parvenaient ni à la consoler, ni à la porter. Elle errait. Longtemps. Parfois, le géant faisait une apparition, posant un regard, puis repartait.


La poupée aurait bien aimé que juste une fois il oublie l'heure et s'endorme sur le sol. Elle en aurait profité pour se blottir dans son cou. Et il l'aurait trouvé, installée là, à son réveil. Ayant appris à maîtriser ses gestes, un peu, il l'aurait déposé doucement sur sa main. Tous deux se seraient regardés en silence un long moment et se seraient compris.


Mais, évidemment, la poupée ne saurait se retenir bien longtemps de rire et de chahuter. Le géant de la bousculer.


Pourraient-ils, faisant cela, simplement se tenir par la main et regarder l'horizon ?


Ou non, mieux, tous deux assis. Le géant sur le sol. La poupée sur son épaule. Faire simplement face à l'immensité.


Elle aimerait.



 

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 01:16

 




 
C'était à l'école, on apprenait à l'accorder en style et en nombre.


Pour l'allure, choisir un masque. Pour compter, aligner les culs !...


S'la péter, histoire de faire bien, s' raconter que c'est pas mâle.


Ouvrir la malle aux oiseaux, la refermer sur la beauté et


cracher de la sève de mensonge à la face de la vérité.


Epars, fidélité à des vieilles, idées démodées...


Se soumettre à ces maitresses acariatres.


Juste pour gagner un semblant de virilité.


Seul. Réalité. Brutalité.


Vomir.





Vision de :


Chuipala

Vita

Becker Wilehlmine






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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 17:29


Je marche. Je croise un chat. Je m'accroupis, tends la main et l'appelle. Ma bouche s'ouvre, aligne des mots et lui parle. L'animal croit ce que je lui raconte. Je lui parle de soleil, de jours heureux, de chaleur et de douceur. Il connait. Ne m'a pas attendu pour profiter de ça. La boule de poils s'approche, me laissant l'attraper. Mes bras l'enserrent. Ma tête se pose dans son cou et se retire. Mes yeux percent les siens. Nos secrets refusent de se montrer au grand jour. Il se cachent. Mon regard se fait dur. Ma haine transperce. Serai-je mauvaise ? Juste une seconde. Lui ouvrir le ventre et sentir son sang chaud pulsant dans ses tripes palpitantes. Mais en songe seulement. Sans un mot ses pensées deviennent miennes. Sans même le souhaiter, il m'impose sa volonté. Je défaille.


C'était hier et je n'avais pas révé. C'est maintenant et il est là. C'est arrivé... Que lui ai-je fait ? Un chat a sept vies... Combien les démons en possèdent-ils ? Son corps est là, devant moi. Il a repris forme humaine. Pour mieux me tromper ?... Il est vivant encore. Mieux eut-il vallu pour lui être mort... Pour moi aussi, sans doute. Je ne veux pas l'achever. Comment vais-je me sortir de là ? Je veux le garder près de moi. Je ne peux pas le libérer. Il va partir si je fais ça. S'éloigner de moi pour toujours... C'est certain, après ce que je viens de lui faire subir. Comment pourrais-je le supporter ?


Non, je n'ai rien fait. Je n'ai pas pu. J'eûs bien été capable d'agir ainsi... Il m'eut alors fallu être capable d'affronter sa colère, son rejet... Absolument impossible ! Au dessus de mes forces. C'est juste le souffle d'une seconde d'imagination. D'un délire de provocation. Projeté sur l'écran de nos pensées communes. Je n'ai rien fait et il le sait. Je n'ai rien fait et il a tout vu. Ce que j'ai juste osé imaginer une fraction de rêve de jeu. En profitera t'il ? Pour son plaisir et pour le mien... Car c'est bien arrivé, sur l'autre plan.


Il m'avait prévenu pourtant : 'Il te faudra bien me libérer à un moment. A moins que tu ne veuilles m'achever... " Non, je ne le veux pas. Je désire juste m'amuser un peu. Les choses ne restent pas inchangées. Jamais. Et il arrive un moment où. Les événement prennent d'eux-même la tournure qui leur convient. Et l'instant s'avance. A trop jouer avec le feu on se brule. Faire face aux flammes ? Stupide et inutile. Et maintenant ? Il pourrait se venger... Il le fait. De la pire façon qui soit. Me tourne le dos et disparait sans un mot. Aucune supplication ne réussira à lui arracher le moindre geste ou regard. Il est parti.


Mais ce n'est pas vrai. J'ai eu trop peur. Nous rions. De ma folie et des mes faiblesses. Du fait que je ne peux lui résister.


Je l'ai fait. Juste un peu. Je saurai bien me faire pardonner...


Ai-je vraiment osé ?

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 14:07

Texte dans le cadre d'un exercice de la communauté écriture ludique, il s'agit de placer 30 titres d'indochine dans un texte.

(Sauf erreur de ma part, ils y sont tous)

Toutes les explications et les autres textes : par là.

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Aujourd'hui je pleure. Cette putain d'existence s'allonge, s'éternise et entretient le développement l'humanité. Les villes grandissent avec leurs beaux quartiers huppés et aussi, des endroits moins jolis, plus sales et nauséabonds. Des rues crasses, de l'eau croupie et des ordures trainant sur le sol. Adossé contre un mur, un couple improbable s'aime, sans se préoccuper des regards passants. Assis sur le sol, le clodo chéri sa compagne, bouteille d'alcool frelaté, la porte à sa bouche, amoureux du plaisir qu'elle lui donne mais sans aucun égard pour elle. Il harrangue ces jambes marchant devant lui, les invectivant de mots incompréhensibles. Et partout, des hommes, des femmes, des enfants. Des humanoïdes. Une intelligence supérieure, parait-il. Des gens dorment et mangent, s'habillent de suffisance, parlent pour ne rien dire. Surtout, toujours montrer qu'on est le meilleur. Voici ce qui est important. Une drôle d'espèce animale, à part, dont je fais parti intégrante. Possèdant une conscience mais capable de cultiver, idées, compulsions et instincts écoeurants. Je regarde autour de moi et à l'intérieur. Des relents d'urine et de merde flottent dans l'air, agressant mes papilles. Mes yeux se révulsent. J'ai la nausée.

Je viens d'apprendre...

****

Je me souviens. C'était avant.

Tout allait bien, le soleil ne souriait que pour moi. Rien n'était arrivé. Et rien de grave ne se passerait jamais. Tous les ans nous passions des vacances merveilleuses chez Leïla, à l'est de Java. Dans un endroit idyllique, sur les toits du monde. Dans ce lieu, sensations immenses et plénitude totale. L' impression d'être seule destinataire de la danse des étoiles dans le ciel. Reflets et lumières inventants une autre réalité. L'air carressait les visages radieux, exprimant tout le bien que les anges nous souhaitent. Bénédictions invisibles et offrandes des dieux aux plus petits. Fermez les yeux quelques instants, laissez-vous glisser et imaginez : c'est la nuit, vous entrez dans le rêve, embarquant dans la machine à rattraper le temps. Des bambins roses naissent à la vie, poussant leur premier cri. Les parents sont heureux et fiers : "Regardez donc comme il est beau mon petit ! ". La musique est partout, sa douce mélodie rafraichit les coeurs. Les enfants grandissent. Avant même de s'en être rendu compte, ce sont devenus des adultes... Responsables ?

Des séjours incroyables de magnificence. Trois nuits par semaine, c'est la folie : la chevauchée des champs de blés ; les épis chatouillants nos épidermes sensibles. D'autres fois, le train sauvage nous mène sur la colline des roses, où des fleurs par milliers s'offrent à nos regards émerveillés. Les parfums embaument comme nulle part ailleur. Jamais je n'ai trouve pareille sensation. Où que ce soit, à quelque seconde que j'ai traversé, mes pas n'ont jamais été aussi sûrs.

****

Et puis, je me rapelle... Les silences de Juliette, souvent. Et mon incompréhension désinvolte.

Anne et moi, nous nous rendions là-bas invariablement pour le 22 juin, date du solstice d'été, afin de profiter de la nuit des fées. Et le reste importait peu. Tants d'instants de bonheur étaient en jeu. Nous voulions remplir nos âmes, faire nos réserves et posséder de quoi affronter toute l'année, jusqu'à la suivante. Et tout ce monde, ces gens joyeux, les esprits apaisés. Autour, ça rit, chante et danse. Je me souviens, vision fugace, un petit homme et trois légers pas esquissés. Et celui-là mangeant avec ses doigts, simplement mais avec élégance. Flottement dans mes veines à ce rappel de la mémoire. Nous n'aurions raté cette fête exeptionnelle pour rien au monde... Croyons-nous...

Soudain l'été dernier, j'ai senti quelque chose. L'ambiance s'est modifiée. Mais j'ignorais.

J'ai passé à cette période les plus mauvaises nuits de toute ma vie, peuplées de cauchemars d'une puissance inégalée depuis lors. Les images décousues, sans aucun sens, parvenaient à me terroriser, faisant couler la sueur tout le long de mon corps. Je peux encore sentir les spasmes de la peur me secouer et ce goût âcre dans ma bouche asséchée. Les empreintes de ces songes me tenaillaient durant plusieurs heures. L'angoisse me nouant le ventre... Et là, je deviens un singe en hiver. Je suis le Petit Jésus... Je savoure le rouge de tes lèvres, la morsure des tes dents... Si blanches. Mes paupières se ferment, je traverse les portes du soir.

****

C'est arrivé un jour... J'ignorais...

Alice et June avaient fixé le rendez-vous dans la maison perdue, ancienne batisse digne des histoires de fantôme, abandonnée depuis si longtemps. Vitres brisées où le vent s'engouffre en sifflant lugubrement. Quelques tuiles manquantes sur le toit laissent passer la pluie et offrent un abri aux animaux nocturnes. Entre autres, chauve-souris et hiboux trouvent refuge dans ce grenier providentiel. Mais aucun souci n'arrive jamais dans ce petit paradis, les portes n'ont pas de serrures, chacun peut aller et venir, en toute confiance.

Justine, à l'heure dite a pris le drugstar, pour les rejoindre, comme prévu. Rugissements du moteur dans les oreilles. Elles devaient rencontrer le seigneur des toits. Personnage imposant, se faisant bien trop rare, à ce qu'on raconte. Et sa venue était très attendue. L'éxitation monte. L'air est particulièrement électrique pour cette occasion. Il s'agit d' une chance inouïe, un honneur particulier. Oui, très...

Et des ombres sur l'O dansent dans ma tête, trou noir, pensées absentes, rebelles, refusant de se mettre en ordre. J'aimerai savoir comment cela a pu être possible. je ne comprends pas. Cela dépasse l'entendement. J'ai demandé à la lune de bien vouloir effacer le passé. Je. Non. A en crever. Ce serait mieux. Et je pose la main sur vous... Je te vois d'ici, mon amour.

Comment ? Pourquoi ? Qui a eu cette idée ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Pas de mot pour décrire ça. Un jeu stupide ? Si seulement... Des cerveaux malades. Des êtres dépravés. Tout ce que je pourrais en dire est tellement en dessous.

Ils se sont crus dans Punishment Park...

Candy prend son fusil...

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 19:48

Dehors, plus rien ne bouge.

Des reflets fixes, brillants sur les surfaces d'eaux sans mouvement, aveuglants miroirs aux alouettes, brulent les yeux des imprudents.

Silence radio sur les mers antiques, les vaisseaux fantômes ont rendu l'âme sans un râle et seuls quelques démons perçoivent encore leur existence à la surface du réel.

Les ondes se sont tues. Les vampires se meurrent et le sang coule, bleu. Encéphalogramme plat. Vide affolant. Assourdissant.

Soleil de midi figé tout là haut.

Le temps, rocher immuable, s'est arrêté, boudeur... Les choses, pliant à ses volontés, ont fait de même, se couchant à ses pieds, fermant les yeux, glissant doucement dans le courrant et le laissant passer à son rythme.

Sans aucun souffle d'air pour secouer les feuilles, sans vibration, nulle musique ne se dégage des arbres ; Les oreilles sont inutiles alors. Les oiseaux, eux, de leur côté se taisent, restent immobiles sur leur branche, invisibles aux regards distraits. Pourquoi posséder la vue et négliger d'en user ?

Croyez-vous que la nature possède une âme ?

Si oui ou même si non, qui d'autre que le fou saurait déchiffrer dans les astres tous ces signes que les dieux refusent d'envoyer aux humains ?

Et les petites filles imaginatives, habillées de robes à fleurs, jouent.

Elles inventent des charades, devinettes et rébus. Font des marelles. Chansons, danses et rires sont autant de prières s'envolants dans les cieux.

Serait-il vraiment possible qu'il soit vain de s'amuser ?

Pourtant aucun cadeau à la vie n'est plus beau. C'est la plus grande richesse qui se puisse offrir.

Que les divinités, se penchent, ramassent et récoltent les offrandes qui leurs sont faites.

Et qu'en retour elles donnent signe de leur présence.

Les sourires ne se volent pas, ils se partagent et s'ensemencent.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 18:46


Nous avons démarré une histoire collective :

Vous pouvez voir, le scénario et le début sur le blog, géré par Fred et le fil, si ça vous interresse

Vous y trouverez les auteurs et tout et tout...




Voici ma participation :



---------------------

- L'antigel : Tu devrais faire gaffe quand même, tu as changé depuis le début de cette histoire. Et ce n'est que du virtuel, n'oublie pas ! Tu sais rien de ce mec. Tandis que ton copain, c'est pour du vrai. Vas pas tout bousiller... Amuse toi. C'est bien. Mais évite de fouttre ta vie en l'air.

- C'est vrai, mais... Tu me le dis toujours, on ignore ce qui peut arriver... Et lui, sérieux, j'aimerai bien...

- Rire !... Tu aimerais quoi ?

- Ben, devine... Une longue histoire avec lui, ça serait cool, quand même !

- Rire ! Tu es déjà partie là -dedans ! T'as raison, profite. Fais quand même attention à toi, il a l'air frappé. Tu imagines une relation avec lui ? ça risquerait de donner !

- Mdr, il est pas plus cinglé que je ne le suis. Lui et moi... Tu parles d'un plan ! Eclat de rire ! De toutes façons, on va pas se marrier. C'est juste pour s'amuser.

- Alors ça, t'en sais rien. On sait jamais comment les choses peuvent tourner.

- Remarque... lol... Ce serait bien... Re-lol !

- RIRE ! Tu es folle !

- Oui ! Lol... Au fait, je crois qu'on ferait bien de nettoyer le fil... Avec le bol que j'ai... J'efface de mon côté. Tu en fais autant ? Et passes deux minutes sur msn, si tu veux... Encore quelques instants et j'y vais... Ils s'énervent, en bas.

****

A ce moment, maman frappe à la porte, entrouvre la porte et passe la tête : " Ma chérie, tu viens dire bonjour ? Y'a du monde qui t'attends !"

- J'arrive, j'arrive maman ! Je finis un truc important et je viens. Réponds Flo, tout en réduisant la fenêtre de conversation sur son écran.

- Tu pourrais faire ça à un autre moment, tout de même. Tu as eu le temps, il me semble.

- Non, mais c'est vraiment important. Je termine et j'arrive. Tu me laisses s'il-te-plait, j'irai plus vite ainsi. Flo stresse et angoisse...

- Bon...

Sophie abandonne... Inutile d'insister, ça n'aboutirait qu'à démarrer la journée par une dispute.

****

- Excuse moi, l'anti, j'ai été interrompue. Je vais devoir fermer, après... Mais j'ai pas envie. J'ai pas encore reçu son message. Et ensuite, je vais être bloquée pour la journée. Je vois pas comment je pourrai me défiler pour venir regarder ici.

- L'attends pas, ça sert à rien. Si ça se trouve, il passera même pas. Il doit être occupé.

- Je sais bien... Mais... Tu as vu son dernier message ? Tu en penses quoi ?

- J'ai vu. Difficile à dire, il s'amuse. Mais vous avez une certaine complicité que je ne vois pas ailleur.

- Avant d'y aller... Tu as des nouvelles de Splash ? (Je suis en train de finir un truc que je viens d'inventer pour Malakof, il va halluciner ! Tu veux voir ?)...

 

Puis allant parler par la fenêtre de sa chambre, s'éloignant une seconde de celle de l'ordi :

- J'arrive, j'arrive !... Juste quelques minutes, encore... Je dois absolument terminer ce que j'ai commencé. Je me dépêche de finir et je descends !

A quoi Benjamen réponds : "Mais oui, on sait, c'est vital et urgentissime. T'en fais pas pour nous, on a rien de mieux à faire que de t'attendre..."

- T'es un amour, mon bichon ! Je savais que tu comprendrais... Lui lance t'elle dans un grand sourire, Feignant de ne pas remarquer son agacement.

Et ce dernier lève les yeux au ciel, se demandant pourquoi il perds son temps... Alors qu'il sait parfaitement que Fanny l'aime beaucoup... Et même plus que ça... Ce serait pas mal d'être avec une personne qui s'interresse vraiment à lui... Tout en en profitant pour agacer Flo... C'est pas très bien de se servir des autres... Mais Fanny serait ravie... Et n'est pas sensée s'en douter... Et puis, ce ne serait pas vraiment pour du faux... Ils sont bien tous les deux, tandis qu'il devient compliqué d'avoir une vraie relation avec Flo : cette dernière semble s'éloigner et se contrefiche de ce qu'il peut ressentir. ça commence à bien faire...

Et puis, il a une autre idée... Une bonne... Pour bien s'amuser... Et être plus près que jamais de Flo... Puisqu'elle ne vit plus que par les blogs... Lui aussi, il peut s'y mettre... Ho oui, voici qui va être drôle !...

Un observateur extérieur serait surpris de tout ce qu'on peut découvrir sur les gens que l'on pense bien connaitre, si l'on avait accès à toutes leurs pensées secrètes... Et le monde virtuel a ceci de magique que beaucoup s'y ouvrent bien plus facilement que n'importe où... Certains s'y découvrent, même...

****

L'antigel :

- tu ferais bien de fermer, moi aussi, de toutes façon, je dois partir. Montre moi quand même ce que tu as fait, avant.

- ça y est, c'est en ligne. Je te passe le lien. Tu vas rire !... Je me demande comment il va réagir... On en reparlera; / Rrrrrr... Tu m'as pas dit pour Splash... Encore trentes secondes, raconte moi vite !

- Splash, je l'ai vu cette nuit... on a discuté jusqu'à 4 heures du mat... Après, il a dû s'endormir sur son clavier... Parcequ'il a pas été fichu de me dire au revoir...

- Rire. Vous êtes fous aussi, tous les deux ! Je l'aime beaucoup aussi, tu sais !... Bon, faut que j'y aille ! Tu regarderas ce que j'ai fait ;) ... Pfff... L'autre est même pas passé... Mais je peux pas rester. M'enerve !

- Allez. Va. Et pense à t'amuser.

- On va essayer... Je sais pas comment je vais faire pour résister à l'envie de venir jeter un coup d'oeil ! Passe une bonne journée, toi aussi. Je pense à toi. A bientôt. Bises et clic.

-Bises et clic. Je vais voir ton article. A+

 

Flo éteint son ordi et descend enfin rejoindre ses invités. Gary vient à sa rencontre avec un grand sourire :

- Alors, tu te fais désirer, ma belle ?

- J'avais un travail à terminer... Dit-elle dans un rire à peine embarrassé.

- Oui, hé bien tu devrais faire un peu attention avec Benjamin, il commence à en avoir assez. Tu t'en rends pas compte toi, mais, moi, je le vois. Il en a marre que tu ne te préoccupes que de toi.

- Je fais ça, moi ? C'est pas mon genre.

- Et ne fais pas la vilaine fille... Tu risques d'avoir du mal à retrouver quelqu'un qui aie autant de patience avec toi, si tu le perds, tu pourrais le regretter. Et tu fais n'importe quoi en ce moment.

Pour toute réponse, elle lui donne une bise sur la joue et s'éloigne, sourire aux lèvres, la tête dans ses histoires virtuelles, en se dirigeant vers le fond du jardin où Benjamin et Fanny se sont réfugiés et discutent tranquilement.

Elle arrive et lance d'une voix chantante :

- Je suis là ! 

 

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 16:49



C'était de ces histoires qui n'arrivent jamais vraiment, de celles que l'on n' imagine pas. Des contes perdus dans l'inconscient collectif, que personne ne songe un instant à écrire et s'inscrivent pourtant quelque part dans les galaxies lointaines. Des secondes d'éternité irréelle où les princesses ont l'esprit troublé et les princes sont des voleurs de raison.
 

Dans une vie ordinaire, une journée qui l'était tout autant, destinée simplement à s'ajouter à celles déjà passées, tellement pâles qu'on les a à peine remarquées ou bien vaines au point de choisir de les oublier. Et puis, par un hasard, une circonstance volant dans l'atmosphère sans vraiment exister, sortant se promener, une fillette découvre, posé sur le pas de sa porte, un diamant noir. Arrivé là, on ne sait comment, ni pourquoi... C'est juste arrivé. Mais cette pierre aux vertus magiques insoupçonnées, brille comme aucune autre et possède l'art de transformer ceux qui la touchent. Au moins en apparence.


Rose est éblouie par cet objet fascinant dont les mille facettes étincellent d'un éclat étonnant. La jeune enfant le prends dans ses mains, pose sur lui son regard naïf, l'observe, sans cesse étonnée de tous ces reflets, de ces quantités d' images émouvantes se dessinant à sa surface dès lors qu'on lui porte attention et surtout, de la richesse qui s'en dégage. La petite fille en est sure, jamais elle n' a vu d'aussi belle pierre. Alors, l'innocente lui construit un autel et l'installe en sa demeure, lui donne une place de choix, la meilleure, au creux de son coeur. Et le séïsme intérieur se produisant à ce moment est étonnant d'amplitude. Tout son univers personnel se métaporphose. C'en est incroyable. Rose est transportée dans un autre monde, tellement différent, se dévelopant et se déployant à l'infini pour offrir à ses yeux d'autres perspectives. Rien n'est plus reconnaissable de ce qui existait. Elle même, surtout, se sent devenir plus grande, plus belle, plus intelligente. Ses paroles, ses pensées autrefois plates et inconsistantes prennent un nouveau sens, une autre dimension, un relief tellement différent. Elle le croit. Se sent exister, plus que jamais auparavant.


Et puis, elle se laisse ennivrer par la délicieuse sensation envahissant tout son être. C'est tellement jouissif ce depassement du soi, cet effacement de ce qu'on ne veut plus voir, de cette conscience si douloureusement aigüe de son insignifiance qu'on souhaite ne plus jamais y avoir affaire. Le diamant noir et ses illusions lui procurent des pics d'émotions inégalés, ravivent sa flamme, jamais elle n'a été aussi éclatante. L'enfant est devenue femme et c'est un tourbillon dans ses entrailles. C'est un passage dans un tunnel sans équivalent, même s'il y aura d'autres chemins, d'autres transformations, d'autres mues difficiles. Ce fut un grand et magnifique voyage aussi, avec ses multiples péripéties et ses avanies. Mais quoi plus beau que les terres de contrastes où le feu cotoie la glace et les chutes vertigineuses succèdent aux plus hauts sommets ? Il faut les avoir entrevues pour savoir...


Mais ce fut également un cheminement épuisant, prenant sur les réserves d'émotions accumulées dans le temps, bien au-delà du raisonnable. Vidant les greniers et les cales, jusqu'au moindre grain, se servant même en combustible dans l'imaginaire lorsque les ressources n'étaient plus, afin d'entretenir encore un peu le brasier, de le faire durer encore et encore, jusqu'à ce que ce dernier aie tout englouti et que plus rien  d'autre ne subsiste qu'un vide intense à l'endroit où il se trouvait. Le feu est éteint. Et le diamant noir a mystèrieusement disparu au cours du périple. Il faut accepter qu'il n'était qu'un révélateur et non la source de l'énergie. Mais cela paraissait tellement plus simple, plus vrai, plus tout, dans son aura.


Il doit bien rester dessous les braises encore chaudes de quoi faire renaitre la flamme. Ce sont les apparences qui ont changé, le fond reste le même... Ce fameux socle dont on ne voulait plus voir les insuffisances... C'est pourtant bien là que se trouve la souce de toutes les possessions intimes. Rien d'autre n'existe que ça et si imparfait soit-il, il faut bien s'en contenter. Le protéger. En prendre soin, le nourrir à nouveau et le faire briller soi-même plutôt que d'en laisser la charge à d'autres. Et là, il faut faire face, se réveiller et naitre à une vie nouvelle...


Mais il faisait si bon être à l'abri dans le ventre du diable.

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 14:11

Léa, petite sylphide fragile se trouve à la croisée des mondes, flottant entre rêve et réalité, ou bien entre un songe et de nouveaux.

Et elle hésite, suspendue à l'instant, illusoirement protégée dans sa bulle. Autour d'elle les épais brouillards qui l'enserraient et dissimulaient toute visibilité alentour se dissipent ; laissant entrevoir des territoires inconnus, baignés de plus de lumière, mais pour lesquels elle ne possède aucune carte... Comment pourrait-il en être autrement ?... Quel dessinateur extralucide aurait bien pu tracer sur le papier l'emplacement et le dessein de routes encore inexistentes au réel mais traversant déjà sur d'autres plans des contrées inexplorées ?

Aucun néant, nul chaos ne semble hanter ces lieux afin de tenter d' attraper Léa par les chevilles et l'entrainer dans les précipices, mais pourtant des peurs malignes persistent à traverser son âme pour la tourmenter... C'est qu' elles ont pris leurs aises dans cette demeure et s'y trouvent bien. Pourquoi alors s'en iraient-elle voir ailleur s'il existe d'autres marécages plus féconds de vie organiques et inorganiques, de miasmes divers et variés. Bien sur, ce sont des inquiétudes d'autres sortes, d'autres natures, mais...

Comment décrire ces terres inconnues ? Et de quelle façon s'y avancer ? Hé bien, comme toujours : "La meilleure façon de marcher, c'est encore la notre : c'est de mettre un pied devant l'autre et d'recommencer !".

Et puis, des questions agressives se pressent à la porte de son esprit, se bousculant les unes les autres, chahutant, faisant tanguer l'embarcation, se préoccupant peu de la faire chavirer et réclamant avec force une réponse qui ne viendra peut-être pas ou même n'existe pas en tant que réalité concréte et solide sur laquelle s'appuyer : Avoir autant perdu le contrôle (même si c'était délicieux)... Est-ce seulement dû à la certitude de pouvoir s'en remettre au commandant de bord ?... Ou bien existe t'il un risque,même infime, que cela se reproduise ailleur, dans un cadre qui serait parfaitement inaproprié, avec tous les risques et les conséquences que cela comporte ?

Elle s'en doute, certainement vaut-il mieux éviter de renouveler une expérience qui de toutes les façons, ne serait pas transposable en tant que telle. Il faut pour créer tout événement que ce soit une somme d'atômes, de secondes, de sensations, d' ingrédients dosés, milimétrés, renversés, bousculés, inversés... Des milliers de paramètres entrent en compte pour que naisse notre planète et se développe la vie. Un écart d'une pensée où ton coeur se détourne, mes yeux ratent ton regard... Et toute la création de l'univers prend une apparence différente.

La navigation fut agitée sur une mer furieuse où les dieux s'amusaient à danser avec le tonnerre, les éclairs, la pluie et les vent, mais la voyageuse ne regrette rien : une poche de gaz, s'était accumulée dans son coeur, doucement, lentement, à force de temps et de déni de soi, probablement. Le contact d'une étincelle l'a fait exploser, soufflant et ravageant tout son univers au passage. A présent ce trop plein d'énergie est vidé. Tant mieux pour elle, c'est un soulagement. Même s'il s'accompagne de doutes, de :" Je vais où, je fais quoi, maintenant ? Qu'est-ce qui existe d'autre ? A quoi donc ressembleront les autres paysages ? ".

Léa sait devoir redémarrer, sur une route nouvelle, avec ces fichues incertitudes sur elle-même et ses propres forces souterraines, terrifiantes. Avait-elle choisi son chemin avec soin, ou bien, prend-elle le risque de, demain, tout faire voler en éclat sur un coup de tête ou de coeur ?... Sans même chercher à se protéger... Léa et l'autodestruction. Léa et le goût du sang...

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 08:34

Réédition... Parce que je le cherchais, je l'ai remonté... Et puis, ben, il est bien là...

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Ma chère Lola... Si tu savais... Viens donc me retrouver... Dépêche toi.


Nous irons toutes deux danser, ton être près de moi, je bougerai pour toi.


Allons donc rejoindre le Jeff, Lucien, Mig et le boulledogue...


Les larmes de rire aux poing et le délire dans les veines.


Amènes donc Jessy, je sais qu'elle m'aime comme je t'aime...


Et j'apporterai le Titi qui n'a d'yeux que pour elle.


Plus on sera de fous... Plus nous rirons aux larmes...


Tous ensemble, nos folies pour seules armes.


Lola, Jessy et Moi... Disjonctons en choeur.


Lola sens tu le feu?  l'odeur ?... La chaleur ?...


Lola, tout près de moi... Viens donc faire valser le monde.


Rendons ses couleurs au Jeff ; le pauvre n'a plus de larmes depuis trop longtemps...


Songeons tout de même à surveiller Lucien, faut faire attention (sourire)...


Ce dingue n' a pas changé et aime jouer avec sa lame...


Lola, entends tu les crépitements de mon coeur ?


Il bat le rythme de la vie qui coule en ton âme.


Lola jouons ensemble à faire résonner les rires


Lola... Lola... Toi, moi, nos amis et la vie...


Lola, viens faire exploser les carcans.


lola, viens vite, ta folie me manque...


Lola, tes mains dans les miennes


appaiseront le mal qui me ronge.


Lola... Mig a rendu les armes...   

Il traine sa vie perdue dans les rues...   

Allons donc le repêcher... Sauvons nous les uns les autres.


Reste ce cher boulledogue, ce soi-disant inadapté,


qui mords tout ce qui bouge... Mais nous défendrait jusqu'à la mort.


Et le Titi qui n'a que son trop grand coeur pour aborder l'existence.


Lola, regardes nos vies... Si on faisait tout péter ? Hein, qu'est ce que t'en dis ?...


Ensemble, on forme une belle famille de déglingués...


Si on récréait notre monde, Lola ?


Nos folies, nos créativités,  nos coeurs, nos âmes et nos corps réunis.


Lola... Lola...

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